Le prêtre de notre commune étant appelé à œuvrer sous des cieux plus cléments, j'ai répondu à la flatteuse demande d'une paroissienne qui m'est chère et qui voulait lui faire un p'tit cadeau. Comme c’était pour offrir à un monsieur que j’aime bien, j'ai repris les pinceaux pour tentativer (si, si c'est comme ça qu'on dit) une commande religieuse.
La chose étant sèche et ne pouvant m'empêcher de jeter un regard critique sur cette réalisation, je me suis rendu compte qu'il était possible d'interpréter différemment mon intention tentatistique (n'insistez pas c'est mon blog). J'avais essayé de faire tomber le poids des responsabilités spirituelles sur les épaules d’un commandeur des croyants un tantinet fatigué ; au final la chape prélatice semble taillée dans la roche et ce sont les sinus du vieil homme qui résistent à l’implacable gravité. Il en résulte une étrange attitude semblant être l'expression d'un oubli des plus triviaux. D'où le titre.
Que les paroissiens me pardonnent...